lundi 19 mars 2012

Truth



 J'aime me promener dans les endroits isolés, j'adore courir, faire du rugby, rire à gorge déployée, manger du chocolat, boire de grands verres de jus de pomme, manger des pommes, serrer très fort mon chéri, me perdre quelques instants en écoutant certaines musiques. J'aimerais reprendre le piano, certaines fois revenir en arrière.
J'suis quelqu'un de très sensible, capable de me transformer en rivière de larmes dans les moments les plus émotifs dans les films et... même quand je lis des livres. J'arrête pas de rêver ma vie, gommant, modifiant, ce qui ne va pas quand je fais des faux pas. Planifie de nouvelles alternatives quand elles s'offrent à moi.
J'adore le chocolat, je le dis déjà mais je l'adore très fort. J'aime passer du moment avec ces amies là qui n'ont pas de prix. J'aime faire des câlins à ma mère car maintenant que je ne vis plus avec elle je me rends compte de ce qu'elle a été et est pour moi.  Mes frères et soeurs aussi me manquent. J'achête souvent des boites à mouchoirs car j'ai le don de les terminer rapidement. J'ai découvert que j'aimais faire la cuisine même si je suis pas douée. Je hais les insectes dans ma maison. Mon chéri est le meilleur et je suis heureuse qu'il m'ait choisie.
Quand il m'énerve je fais le ménage à fond. Je n'ai pas envie d'avoir 20 ans. Je me servirais bien un verre de jus de pomme maintenant. Je me trouve grosse mais après près de 2 semaines de régime et privations je commence à devenir folle. Plus tard je voudrais me marier avec mon amoureux, histoire de sceller notre histoire. Je sais que mes amis d'aujourd'hui seront ceux de plus tard. J'ai la flemme de faire la vaisselle.
Je suis souvent ailleurs. J'ai l'impression que là bas tout serait plus facile. Et pourtant je suis heureuse.




mercredi 7 mars 2012

mardi 6 mars 2012

'Cause it's you and me.. ♫♪

Mon Amour, 

Tu te rappelles à nos débuts? Non ne fais pas la grimace, je sais que ça te réchauffe le coeur autant qu'à moi. On était jeune, on s'aimait à notre façon, on s'aimait comme des enfants. 
Le temps a passé aujourd'hui et nous sommes restés liés l'un à l'autre. Et même s'il a fallu tout recommencer, je ne regrette rien. Tes sourires me paralysent de bonheur, dans tes yeux je découvre chaque jour un beau reflet de mon être accompagné de ton amour. 
Je n'ai qu'à prendre ton visage entre mes mains et fermer les yeux pour ressentir tout ce qu'on a vécu et tout ce que j'ai envie de vivre avec toi. 
Tu te souviens aussi nos retrouvailles?  C'est fou comme il y a des choses dont on se souvient mieux que d'autres. 
Tu te souviens quand on a entendu pour la première fois cette chanson? Tu m'avais pris les mains les avais serré comme une promesse. Tu m'avais attiré doucement contre toi et nous a fait entamé une danse lente et douce. Alors qu'on tournoyait sur nous même, tu fredonnais le refrain. Un refrain aussi tendre que tes baisers sur mon front qui entrecoupaient ton chant.
Moi je te regardais, n'osant interrompre ce délicieux moment, me persuadant d'un chose malgré le titre de cette chanson, ce sera toi et seulement toi..
 

Avec tout mon Amour,
C. 



Auprès de toi, à jamais.   

lundi 5 mars 2012

Esquisse

"Il ne vous est jamais arrivé de voir et percevoir les choses autour de vous, les choses qui constituent votre monde comme si elles ne vous concernaient pas. C'est un peu comme faire de l'apnée dans son bain et essayer de regarder à travers la vision trouble de l'eau. Sauf qu'on ne se met pas à compter, on attend. On attend sans vraiment comprendre. Peut-être de trouver le courage de sortir de l'eau pour reprendre un peu son souffle."


Moi c'est C., je vais bientôt avoir 20 ans. Je suis quelqu'un de très sociable avec un très très grand entourage qui, dès fois me laisse perplexe. Néanmoins je suis très famille, amis, chéri et rugby.
Je ne pense pas être populaire, ça ne fait pas parti de mes aspirations, pour moi seuls les plus proches comptent.
J'ai tendance à me décourager très vite, je suis quelqu'un de plutôt pessimiste voire fataliste. Mais paradoxalement, si certains jours me semblent plus durs que d'autres, j'ai la volonté de tout faire pour que ça change. Passer des jours meilleurs et commencer ma vie d'adulte que je rêve "accomplie".

"Parce qu'il faut bien grandir pour comprendre"

Il m'est arrivé de faire de très mauvais choix, en toute conscience et surtout très tôt.
Malgré le monde qui m'entourait, au fond je me suis très vite sentie seule. Il m'arrivait de prétexter une balade avec le chien pour me draper de solitude. Je parcourais plusieurs lieux pour m'isoler. Je pouvais rester ainsi 1,2,3, heures et plus encore. L'avantage d'avoir grandi à la campagne c'est que ce genre de localisation se trouve facilement. Je m'asseyais en regardant Roméo vagabondait ici et là, débusquer les lapins et m'amuser de sa mine déconfite quand il le perdait de vue. Parfois il venait se coucher contre moi, et on restait là tranquillement à écouter le vent du crépuscule fouettait allègrement les arbres autour de nous.
Je me souviens la première fois que je suis rentrée après une escapade du genre tout le monde était inquiet bien entendu mais il a finit par s'y faire. S'habituant peu à peu par mes absences de plus en plus fréquentes et qui de toutes évidences passèrent rapidement inaperçue.
C'est sûrement à cette période que j'ai pris pleinement conscience de mon étrangeté. Je l'avais tout à fait accepté mais dès fois elle continue à m'effrayer.
Grisée par ce côté marginal que je voulais renforcer, revendiquer, c'est tout naturellement qu'alors à peine âgée de 13 ans, j'ai allumé la cigarette qui fut la première de toute une liste, que j'ai commencé à me replier sur moi même, n'incitant plus vraiment à la conversation. Dans cette attitude calme, tout n'était que fureur, désenchantement, tristesse et autre sentiment qu'on ne soupçonnerait pas.
La douleur dans la douleur devenait apaisante. Je m'y accommodais, je pensais que je n'avais besoin de personne. Et comme souvent par la suite, je me trompais.
Mauvais choix rime souvent avec mauvaises fréquentations. Je mettais mon nez là où je ne devais pas, toujours prête à de nouvelles expériences. Désinvolte face à l'autorité, complètement sourde aux mises en garde.
C'est quand le temps des sentiments est arrivé que j'ai compris que je n'étais pas du tout du bon côté.
Pour la première fois depuis longtemps, j'ai connu la déception, et mon ancienne amie, la douleur, que j'avais totalement dénigrée est revenue.
Quand on est ado' on est très con, stupide et immature. Le temps m'a bien fait comprendre qu'en fait être ado c'est pas devenir grand c'est juste être un grand idiot qui veut faire le grand.

Et toutes ces choses découvertes trop tôt, si j'en avais le pouvoir, je serais remonter dans le temps pour stopper chacun de mes gestes. Pour pouvoir les commencer plus tard. Mais si j'en avais eu le pouvoir...

Un sport de mec, & Alors?

Elles? Ce sont mes coupines de rugby. Et cette photo immortalise un des meilleurs moment de ma petite vie rugbystique. C'est le jour où nous sommes devenues Championnes de France. (Mais Championnes de France quoi! Bon de F3 mais Championne de France Keuwaaaaaa!!!) 


Le rugby c'est une partie intégrante de ma vie. J'ai commencé, j'avais 11 ans, je savais pas même ce que c'était. Jamais entendue parler de ce sport entre un papa footeux et des frères bagarreurs et à fond dans toutes les disciplines d'arts martiaux.
Ma mère m'avait inscrite de force à l'option dès mon arrivée au collège. Et j'étais vraiment perdu au milieu de ces petits, grands garçons qui avaient baignés depuis tout petit dans ce sport.
Déjà j'étais débutante, je connaissais rien aux règles de Jeu mais j'étais aussi une des rares filles.

Mais finalement comme ça comptait dans ma note trimestrielle, je me suis pris doucement au jeu. Je comprenais toujours rien, mais j'avais compris qu'il fallait donner le ballon à ses coéquipier en arrière, qu'on pouvait le lâcher en arrière mais pas en avant, qu'on devait "plaquer" nos adversaires (j'ai vite aimé car je faisais du judo depuis quelques années donc ça, j'ai vite compris)
Et qu'il fallait marquer en posant le ballon dès la première ligne d'en but.
J'avais un avantage c'est qu'à 11ans quand on est une fille, on grandit plus vite que les garçons, donc je faisais partie des plus grands de l'équipe et j'étais aussi plus rapide. Mais ma carrière à l'aile s'est vite arrêtée, très vite arrêtée. J'ai donc basculé au poste de Trois-quart Centre et ne la plus lâché jusqu'à aujourd'hui.

J'ai arrêté le Judo et ai préféré le rugby où j'ai découvert l'univers convivial et des camarades qui sont aujourd'hui mes meilleur(e)s ami(e)s et surtout un amoureux que je ne quitterai pour rien au monde.
Avec les années, j'ai acquéri en expérience et en jeu, j'ai progressé avec mon temps et aujourd'hui je suis en plein milieu de ma deuxième saison en séniore. Et cette année notre équipe évolue en F2. On est pas mal classé pour une équipe promue, ça nous motive pour mieux nous préparer pour la saison prochaine pour cette fois ci aller plus loin et plus haut.

Donc pour revenir à ça :  ------------------->


Un des moments les plus magiques de ma vie, en compagnie de mes meilleures amies et le soutien de mes amis et ma famille. Je vous assure il n'y rien de plus exaltant que de soulever un très gros et très lourd bouclier de Brennus et take a champagne shower. (pour masquer l'odeur de transpi' après avoir couru pendant plus d'une heure c'est le must)

#LoveRugbyLife




"Cette histoire est drapée dans le mensonge et les élucubrations mais son fond est véridique." Big Fish

La fillette était endormie depuis 1h déjà. Dans l'obscurité, à proximité de son lit elle percevait le souffle régulier de ses petites soeurs qui dormaient à poings fermés. Elle s'enroula un peu plus dans sa couette en fermant les yeux pour replonger dans le monde des songes.
A peine quelques minutes passèrent, des minutes aux accents d'éternité. 
Au loin, un bruit étouffé venait de briser le silence, une voix qui se voulait discrète et une autre qui faisait pas du tout d'effort, chacune de ses phrases ponctuée par un coup de poing sur un panneau de bois. 
Il était vendredi soir et ça recommençait déjà. 
Elle se serra un peu plus dans ses couvertures en espérant faire taire ce tapage qui n'allait pas tarder à éveiller toute la maisonnée.
(Pense à autre chose, quelque chose de beau, de jolie, de gentille. Pense au bonheur. Mais c'est quoi le bonheur?)
Un cri, une porte qui s'ouvre à la volée, des pas qui dévalent précipitamment les escaliers.  
Colère, exaspération et dureté de la raison se mêlent pour créer le plus grande confusion. Encore. 

N'y tenant plus, fichue curiosité, elle se glissa tout doucement hors de son lit, ouvrit la porte qui séparait sagement l'équilibre de la nuit et la bêtise humaine. 
Ayant pris soin de fermer la porte derrière elle, elle marcha sur la pointe de ses petits pieds et s'arrêta dans un angle stratégique des escaliers en bois. Masquée par la pénombre et la rambarde elle voyait tout et entendait tout. Ca ne lui plut pas et voulu regagner sa chambre. Mais devant ce sinistre et grotesque spectacle, elle en perdit la force et restât là, un pluie silencieuse sur sur joues. 
Bien des minutes après quand le calme fut revenue par la force des bras de la raison, elle en sentit d'autres qui la secouèrent tout doucement. La présence aimante qu'elle avait vue humiliée sans vraiment comprendre la raison d'un tel acharnement. 
"Tu es réveillée trésor, retourne te coucher. Il ne faut pas pleurer. Viens, c'est fini."